top of page
La Mer de jouvence

La Mer de jouvence

€10.00Prix

Andreï Platonov

Traduit du russe par Annie Epelboin

précédé de Makar pris de doute et suivi de « Andreï Platonov » par Joseph Brodsky

 

224 pages

format 12 x 20

ISBN 978-2-84679-542-5

  • l'ouvrage

    L’ingénieur-électricien Nicolas Vermo est envoyé aux Fermes Natales, un des nombreux sovkhozes de l’Union soviétique, ces fermes d’État collectivisées. Mais les Fermes Natales, spécialisées dans l’élevage bovin, perdues dans les steppes presque désertiques, sont en déshérence : les animaux dépérissent, le dénuement et la misère frappent aux portes, et évidemment les objectifs de rendements ne sont pas atteints. Vermo y rencontre Nadejda Bostaloïeva, une fière et forte jeune femme qui ose braver la direction. À eux deux, avec l’aide de la vieille Fédératovna et des autres travailleurs du sovkhoze, ils restructureront les Fermes Natales, ils tripleront les rendements, ils transformeront les rayons du soleil en énergie socialiste et ils creuseront les profondeurs pour libérer les eaux souterraines et créer au cœur des steppes une véritable mer de jouvence…

    Ambiguë comme toujours, l’écriture de Platonov oscille entre ode à la gloire de l’ordre communiste et satire contre-utopique : c’est l’écriture d’un de ces « non-élucidés » qui a seulement, comme le dit Joseph Brodsky, « la langue comme moyen de connaître le monde ».

    La Mer de jouvence est ici accompagnée du court récit Makar pris de doute, paru en 1929 : l’histoire d’un brave paysan qui s’en va vers Moscou pour proposer au Parti ses bonnes idées afin que « le socialisme et le reste de l’aménagement arrivent plus vite. » « Récit anarchiste ! » écrivit Staline après l’avoir lu. Makar pris de doute commençait ainsi à sceller le sort de Platonov : presque plus aucune de ses œuvres ne sera acceptée et la Mer de jouvence, écrite en 1932, publiée seulement à Paris en 1976, restera interdite jusqu’à la fin de l’Union soviétique.

  • l'auteur

    Andreï Platonovitch Platonov (pseudonyme de Klimentov) est né en 1899 à Voronej. D’abord fervent partisan de la Révolution, ses écrits se font de plus en plus ambigus, se heurtant à la censure et à Staline lui-même. Il meurt en 1951 à Moscou, presque oublié de tous.

bottom of page