Olessia
Alexandre Kouprine
Traduit du russe par Henri Mongault
100 pages
format 12 x20
ISBN 978-2-84679-460-2
l'ouvrage
Un jeune homme, Ivan Timofeïevitch, en mission pour plusieurs mois aux confins de l’Empire russe, dans une région reculée et sauvage à la limite de la Russie, de l’Ukraine et la Pologne, vit dans un village où les habitants le regardent avec méfiance, et a pour seule compagnie un paysan auquel pour passer le temps il tente d’apprendre à lire et écrire. Un jour, parti chasser, il s’égare et tombe par hasard sur une pauvre cabane, perdue au milieu des forêts, où vivent une vieille femme et sa petite-fille, la jeune et belle Olessia.
Olessia lui fait retrouver le chemin du village, et lui explique que toutes deux vivent à l’écart de tous car les villageois les considèrent comme des sorcières… Dans la solitude de la nature, dans le silence des forêts, une des plus belles histoires d’amour de la littérature russe, et de toute la littérature.
"Comme on laisse passer l’amour possible" est une préoccupation majeure dans l’œuvre d’Alexandre Kouprine. Elle se conjugue avec le témoignage réaliste dont est victime la beauté singulière. La sorcière supposée du récit Olessia (1898), la jeune juive, la mal mariée résignée de force, ces différents personnages semblent voués à disparaître dans l’oubli et l’incertitude, bannis par les frayeurs de la communauté, ses codes, sa violence et sa délation.
Très célèbre en Russie, Olessia était l’un des récits favoris de son auteur et largement autobiographique. Il a fait l’objet de plusieurs adaptations au cinéma, dont l’une en 1956 avec Marina Vlady et Maurice Ronet : La Sorcière.
l'auteur
Alexandre Ivanovitch Kouprine, né le 26 août 1870 à Narovtchat et mort le 25 août 1938 à Léningrad, est un écrivain russe, aviateur, explorateur et aventurier. Il est notamment connu pour son roman Le Duel, publié en 1905, qui eut un immense retentissement, et pour avoir écrit deux des plus belles histoires d'amour de la littérature russe : Olessia et Le Bracelet de grenats.